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Fin du diesel et réduction des émissions carbone

Fin du diesel en France

Mois après mois, les ventes de véhicules diesels neufs chutent au profit d’automobiles plus respectueuses de l’environnement. À la pompe, le prix du litre se stabilise là où celui de l’essence continue de progresser. 

Une forte réduction de la part de marché du diesel

Entre juillet et septembre 2021, la part de marché des véhicules diesel a été de 17,6% en Europe, soit 10 points de moins qu’à la même période de 2020. Désormais, ce sont les véhicules essence qui dominent le marché automobile avec 39,5 % des ventes, devant les hybrides non rechargeables (20,7 %).

En France, la part du diesel reste légèrement plus élevée avec 19 % des véhicules vendus au cours du mois d’octobre contre 31,1 % il y a un an, et 21,7% sur les 10 premiers mois de 2021, selon les chiffres communiqués par la PFA, la filière automobile et mobilités. L’attrait de cette motorisation fond comme la neige au soleil. Il y a encore 5 ans, un véhicule neuf sur deux roulait au diesel. En 2020, c’était encore près de 1 sur 3 et sur l’ensemble de l’année 2021, cela devrait être un peu moins de 1 sur 5.

Les émissions de carbone du secteur automobile en recul

Cette évolution produit ses effets concernant la réduction de la pollution au carbone.

Chaque mois, la filière mesure les émissions selon la norme définie par l’Union européenne : WLTP (Worldwide Harmonised Light vehicles Test Procedure). D’après la filière automobile et mobilités, le secteur a réduit de 17 % ses émissions de carbone sur un an, passant de 119,3 à 102. Même si certains pics ont été observés , durant le premier confinement 118 et quand il a été de nouveau possible de circuler, un pic à 125 a été constaté.

Une partie de cet impact pourrait venir de l’évolution du type de carburant choisi à la pompe. En septembre dernier, l’Union française des industries pétrolières relevait que la consommation de gazole ne progresse que de 1,4 % sur un an, contre une hausse de 10,7 % pour le sans-plomb. Des chiffres qui laissent à penser que l’usage de véhicules diesel par les particuliers pourrait cesser plus tôt que prévu. En tout cas, si le rythme de baisse se poursuit avec la même intensité, l’arrêt total programmé pour 2035 sera une réalité avant.