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Fiscalité comportementale : les cas de l’alcool et du tabac

La fiscalité dite « comportementale » est à la mode, et ce d’autant plus que les pouvoirs publics sont sous pression en France, comme ailleurs, pour redresser les comptes publics. Dans le cas de l’alcool et du tabac, ce type de fiscalité, relativement récent, succède à une longue histoire de taxation spécifique lourde sur ces produits de consommation courante. Dans l’objectif de réduire les comportements à « vices » et de financer le système de santé, les pouvoirs publics comptent alourdir davantage encore la charge fiscale qui pèse sur eux.

Une telle politique n’est évidemment pas sans risque pour la compétitivité des entreprises. Plus important encore, elle pousse les consommateurs à adopter des comportements tout aussi, voire plus dangereux pour leur santé. Elle est de surcroît un puissant stimulant au développement du marché parallèle et du trafic illicite, deux phénomènes aussi « vieux » que les taxes pesant sur ces mêmes produits. Tout cela invite à utiliser ce concept de fiscalité comportementale avec prudence.